CENTRE HISTORIQUE | asuncionplancha

Équipement

Zone inondable

Bâtiments à risque

Variation du comportement hydrographique du fleuve Rio Paraguay

Variation du niveau d’eau de la

réserve écologique San Miguel

Nombreux sont les bâtiments subissant des inondations dans la région, et ce à une fréquence variant entre 2 à 10 ans. Ces catastrophes sont principalement présentes pendant l'automne et l'hiver et s'estompent à l'arrivée du printemps.

En ce qui a trait à la topographie, le niveau de sécurité pour éviter de subir les conséquences des inondations est d'une hauteur de 64 mètres, soit la hauteur de la ville d'Asuncion. Cependant, autour de 1841 familles ont leur résidence sous cette altitude, dont la majorité fait partie du bâti informel du bidonville. Le projet CHA vise à l'amélioration de cette situation à travers le déplacement de cette population et la reconfiguration des ses bâtiments.

Bidonville

Usages et état du bâti

Bâtiments patrimoniaux sans usage

Immeubles vacants à louer ou à vendre

Bâtiments abandonnés

Bâtiments désaffectés et terrains vacants

Mobilité

Transport en commun

Les flux automobile

La basse densité de la ville d'Asuncion et la carence de voies cyclistes et piétonnes sont propices à la suprématie de l’automobile. Les réseaux routiers n'étant pas adaptés à la demande, une congestion de la voiture est présente. Le projet CHA vise à réduire ce problème de congestion par la mise en place de voies facilitant les transports actifs.

Un important lieu d'habitations informelles borde la côte d'Asuncion, et cela, depuis la fondation de cette ville. On peut déjà constater des traces datant du 18e siècle et les limites du bidonville sont venues s'affirmer lors de la première grande transformation urbaine du 19e siècle. Une densification a eu lieu au cours des années, le bidonville accueillant toujours de plus en plus d'habitants provenant des milieux ruraux, ce qui aggrave d'ailleurs le problème d'entassement au sein du bidonville. Au début du 21e siècle, on y dénombrait approximativement 50 000 habitants. La majorités de ces nouveaux arrivant sont des paysans chassés de leurs terres agricoles en raison de l'agriculture intensive et mécanisée, ou encore des indigènes exclus de leur demeure initiale par la destruction de forêts et de leur habitat. Ces derniers ne sont pas en mesure de s'offrir une résidence en ville, donc le bidonville s'avère leur seule option. Le milieu de vie y est très pauvre, le terrain étant marécageux et subissant régulièrement les sinistres causés par les crues du fleuve Paraguay qui borde la région. 99,4% de ses habitants sont des locaux et 76,9% ne sont pas reconnus par le gouvernement.

Les habitants des bidonvilles ne peuvent jouir de services de proximité. En effet, à l'exception de quelques équipements sportifs, ces derniers sont dépourvus de services de base au sein du bidonville. Toutefois, des écoles sont situées à la frontière entre le bidonville et le centre-ville et cette proximité est d'ailleurs grandement appréciée par les citoyens du bidonville. La relocalisation de leur demeure, proposée par le projet CHA, vise justement à leur offrir un plus large éventail de services de proximité.

Religieux

Récréatifs

Éducatifs et culturels

Sportifs

L'autobus a le monopole des transports publics dans l'aire métropolitaine d'Asuncion. Bien qu'un service de taxi soit mis en place, seulement un très faible pourcentage de la population peut en bénéficier puisqu'ils sont peu abordables et peu disponibles. Le réseau d'autobus appartient au secteur privé, ce qui leur laisse une certaine liberté au niveau des prises de décisions telles que les trajets et les arrêts d'autobus qui sont critiqués comme étant insuffisants et peu accommodants selon le dire de ses utilisateurs. En effet, la majorité des trajets d'autobus partent des banlieues d'Asuncion et convergent par la suite vers les artères principales du centre urbain. Une désorganisation du réseau de transport en commun est présente en raison du manque de coordination entre les propriétaires privés des différentes de transport.

L'avenue principale, qui est également le lieu où les flux y sont le plus important depuis 1998, représente une demande de 400 000 passagers chaque jour à travers le passage de 8000 autobus.

Demande pour les autobus

Distribution par moyen de transport

Un nombre considérable de bâtiments désaffectés et de terrains vacants sont présents au coeur du centre historique de la ville. Dans l'objectif de revitaliser ce quartier, le projet CHA propose une requalification de ces espaces.

LE CENTRE HISTORIQUE

Le projet de revitalisation présenté par le plan CHA prend coeur au sein du centre historique d'Asuncion, y inclue les bidonvilles environnants et s'étend jusqu'à la côte. Une zone d'amortissement séparant le centre historique du restant de la ville est prévue, où des vestiges patrimoniaux sont toujours présents. Finalement, le projet considère également dans son emprise la bande côtière située en son nord.

noyau

amortissement

emprise du projet

Le projet CHA propose une reconstruction de ces habitations accompagnées d'une relocalisation de sa population, en mettant de l'avant l'idée d'une meilleure intégration des communautés. Les intervenants prévoient d'intégrer les résidents lors des prises de décisions les concernant, afin d'assurer la création d'un projet à leur image.

Plan CHA : Plan Maestro del Centro Historico de Asunción. En ligne :http://asuncioncentrohistorico.com/ [Consulté le 4 octobre 2016].