Tout d’abord, comme déjà mentionné et souligné par divers auteurs, le contexte dans lequel prendra place tout projet urbain est primordial. Afin de bien connaître les caractéristiques fondamentales d’un lieu et les désirs des différents acteurs impliqués dans un projet, dont les résidents, il est important de mettre en place un processus de conception collaboratif, processus durant lequel on ne se limitera pas à organiser des périodes d’information et de questions avec la population. En effet, la communauté sera invitée à participer à des charrettes de design ou à voter pour différents aspects du projet via une plate-forme web, par exemple.

 

Les éléments suivants peuvent/doivent aussi être considérés pour une saine gestion de l’embourgeoisement. Il s’agit, pour la plupart, de programmes qui peuvent être promus par les instances politiques (Comité habitation Sud-Ouest, 2006 et SHAW, 2005)

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• Accroitre les possibilités liées à l’accession à la propriété et à son maintien (évite éviction massive)

• Développer du logement social contrôlé par le milieu

• Fixer des loyers plafonds pour limiter les abus des propriétaires

• Inciter à l’entretien-rénovation dans le temps pour une augmentation des loyers/taxes étalées dans le temps

• Favoriser une approche de développement intégrée (plusieurs corps de métier impliqués)

• Favoriser l’interfinancement des grandes entreprises (tarif supérieur pour taxes ou énergie, favorisant les résidents)

• Contrôler l’éviction des locataires

• Porter assistance pour le relogement

• Offrir des bonus de densité

• Ne pas favoriser l’aide au paiement de loyer (Selon Vivre en ville, cela ne répond pas au réel besoin et n’est qu’une solution temporaire au manque de logements.)

• Promouvoir des valeurs d’ouverture sur la culture et la mixité (Cela permet de réduire les frictions entre les anciens et les nouveaux résidents)